The Descartes Shadow's
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 Sur une colline, aux abords de la ville

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4 participants
AuteurMessage
Mio
Timide
Mio


Féminin
Nombre de messages : 1
Age : 34
Date d'inscription : 13/09/2007

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MessageSujet: Sur une colline, aux abords de la ville   Sur une colline, aux abords de la ville Icon_minitimeLun 24 Sep - 20:33

Il était tard. Le soleil venait juste de se coucher. La pénombre n'était pas totale, et du haut de cette colline, on distinguait encore parfaitement le village. Une jeune fille était assise là, les genoux remontés contre son torse. Elle regardait, de là haut, l'air rêveur, la ville. Des dizaines de toits un peu irréguliers, s'élançant vers le ciel... Puis petit à petit, une lueur s'en dégagea. Au début, elle était si petite qu'on eût dit une simple fenêtre éclairée. Mais elle grandit très rapidement, laissant place à des flammes de plus en plus grandes, léchant, dévorant les habitations. Et elle regardait, l'air réveur... Les gigantesques flammes rougeoyantes se reflétaient dans son regard, comme une lueur d'émerveillement. De là haut, on n'entendait presque pas les cris des villageois appeurés. Simplement l'imposant spectacle du village en train de brûler. Elle observait, comme hypnotisée par la scène. Elle resta ainsi longtemps. Lorsque les flammes eurent presque entièrement consummé les maisons, elle détacha enfin son regard du village, et se leva, lentement. Elle jetta un dernier regard sur les décombres, avant de se retourner et de repartir dans la nuit. A l'endroit où elle se trouvait encore quelques secondes auparavant, se trouvait un petit sac de poudre.
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lenain
Admin
lenain


Masculin
Nombre de messages : 85
Age : 34
Date d'inscription : 28/02/2007

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MessageSujet: Re: Sur une colline, aux abords de la ville   Sur une colline, aux abords de la ville Icon_minitimeJeu 15 Nov - 19:41

A plusieurs dizaine de lieu de là, dans la cité de Cardan, un jeune garçon de 17 ans en apprentissage accomplissait la mission que son maître venait de lui confier. Les tours de garde de nuits ont lieu dans chaque rue toutes les 15 minutes, il le sait bien, c'est pourquoi il sait qu'il devra être très rapide et très prudent, mais bien sur cela fait partie de sa formation. Après la seconde ronde du bourg sud de la cité, il avance en silence et dans l'ombre des torches encore rouge de braise vers son objectif: le tailleur Grispin. La nuit est froide et le silence total à en glacer les os, à cette heure-ci même les veilleurs dans les tavernes ont désertés les rues. Une fois arrivé devant l'échoppe du tailleur, notre jeune homme prend toutes les précautions enseignées par son maître, à savoir l'écoute du moindre bruit, la recherche de sources de lumière, enfin bref tout signes indiquant que la voie est libre ou non. Et il se trouve qu'elle l'était. Après un court et savant crochetage de serrure notre apprenti s'introduit sans bruit dans l'échoppe, il ne lui reste plus qu'à trouver ce qu'il doit rapporter à son maître, cela sans la moindre petite source de lumière, sans faire de bruit, et surtout le plus vite possible. Il attend, immobile, que ses yeux s'habituent à la pénombre de la pièce, il la scrute du regard et trouve l’endroit où il doit chercher. Il avance prudemment, afin de ne rien heurter, de ne rien renverser pour ne pas faire de bruit et réveiller maître Grispin. Arriver devant les multiples rouleaux de tissu il ne lui reste plus qu'à trouver le bon, à en découper une bande de 40 pouces et à repartir. A tâtons il cherche son tissu au toucher, il le connaît bien, il s’en est déjà servit : il est souple mais résistant, léger mais solide. Cette fois ci c’est une mission compliquée qui lui a été demandée, extraire une quantité précise de tissu dans le noir sans faire le moindre bruit n’est pas sans difficulté, mais l’heure n’est pas à se morfondre de ces menus soucis, le travail doit être effectué, tout comme il le fut déjà mainte fois.
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Kuyomi
Timide
Kuyomi


Féminin
Nombre de messages : 1
Age : 41
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MessageSujet: Re: Sur une colline, aux abords de la ville   Sur une colline, aux abords de la ville Icon_minitimeSam 8 Déc - 23:53

Kuyomi était endormie, ou plutôt faisait semblant, à l’étage. Cette chambre n’était pas la sienne, c’était celle de sa mère… parce que ce soir,… Elle respira un grand coup, non !! Elle ne devait pas y penser sinon elle …. Expire, inspire … Expire, inspire… Elle se sentait groggy, endormit d’un sommeil mauvais…

Mais plusieurs expirations lui permit de se calmer, ne plus penser… ; soudain elle entendit des bruits, des voies peut être elle l’ignorait tellement elle était proche de la panique… Elle recommença ses expirations… inspire, expire …Tout un coup un grand cri !!! Mais on lui avait dit de ne pas bouger, alors elle attendit … encore et encore mais elle commençai à avoir peur, si elle se levai : personne ne le serai, elle pouvait bien faire ça se lever et regarder par le trou qui sert de fenêtre… Oui elle allait faire ça !, Elle commença à vouloir se redresser mais elle ne put pas ; elle ne comprenait pas ces poignets ne bougeait pas, elle regarda les coupables : attachées !! Attachés au lit, comment est ce possible ?!!! Elle sentit une vague de panique faire jour en elle, elle tira : rien, elle s’acharna mais ils ne bougeaient pas !!!
Elle essaya de regarder par le trou… Du rouge, du jaune, du noir, … cet ensemble de couleur, elle le connaissait : LE FEU !! Il y avait le feu !!! Et elle ne pouvait pas sortir !!! Sa panique grandit, enfla et la brisa !! D’une peur panique elle s’acharna mais rien n’y fit…Blessée aux poignets, elle cru que cette peur ne cesserait jamais.


Mais la peur s’enfuit et convaincue de sa propre fin elle se mit à psalmodier : Ilionar me guide ! Ilionar me dispense son enseignement ! Ilionar nous protége ! A sa lumière, je m’épanouis. Dans sa bienveillance, je me réfugie. Devant sa sagesse je m’incline. J’exige pour le servir et ma vie lui appartient exclusivement !
Elle se répéta ces mots inlassablement, en même temps sa respiration se calma, son esprit se vida, ses muscles se détendirent et son cœur ralenti… Confiante, elle s’endormit au sein d’une ville en flamme.
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Wilrang
Curieux



Masculin
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Localisation : Where the truth is, I am.
Emploi : Barbare à temps partiel
Date d'inscription : 18/04/2007

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MessageSujet: Re: Sur une colline, aux abords de la ville   Sur une colline, aux abords de la ville Icon_minitimeJeu 6 Mar - 1:52

L'Homme entra dans la taverne, poussant la porte dans un grincement bref. Le temps au dehors avait tôt fait de rappeller à quiconque souhaitait s'aventurer à l'extérieur que le 10e mois venait de commencer.
Une pluie dure tambourinait sur les volets clos, et les chandelles éclairant d'ordinaire le porche avait été éteinte par les trombres d'eau qui se déversaient sur les toits du petit village.


Personne ne vint accueillir le voyageur. L'heure tardive expliquait sans peine pourquoi peu de personnes se trouvaient en ce lieu d'ordinaire si fréquenté. Mais l'absence du gérant de l'établissement était elle plus problématique.
L'individu repoussa avec force le lourd battant de la porte, qui se referma sur le spectacle humide qu'offrait l'extérieur.
On pouvait l'observer à la lueur des torches, il portait un cape, dont le capuchon recouvrait sa nuque, et masquait son visage de la lumière ambiante. Ses épaules trahissaient une carrure imposante, et empêchaient la cape de recouvrir entièrement son propriétaire. on apercevait un habit de cuir sur sa poitrine, et une ceinture recouverte de métal maintenait ses braies.


Un cliquetis de métal se fit entendre lorsqu'il fit un premier pas dans l'entrée.
Mais personne n'y préta attention. Tous savent qu'il ne fait pas bon se mêler de ce qui ne nous regarde pas.


Le guerrier encapuchonné aligna ensuite les pas qui le séparaient du comptoir. Sa cape, trop petite pour cacher son torse quand il était à l'arrêt, se mit à virevolter légérement lorsqu'il se mut à destination de l'escalier, dévoilant un peu plus l'allure de ce qui semblait être un guerrier en vadrouille.
Il semblait connaître parfaitement les lieux, il ne semblait décidé à pas attendre l'autorisation du patron ...


L'inconnu se dirigea sans hésitation, sans précipitation non plus vers les chambres, montant une à une les marches de bois menant au l'étage.
Le pas était lourd, mais régulier, comme calculé.
Il disparut rapidement à la vue des consommateurs qui continuaient à tirer en silence sur leurs chopes, sans demander leur reste, mais sans lâcher des yeux l'énigmatique personnage temps qu'il était visible.


Les lattes du premier étage gémissèrent tandis que l'homme avançait visiblement dans ce qui devait être le couloir.


Une porte grinça, puis claqua brusquement, étouffant divers bruits.
Des sons, atténués mais perceptibles, se firent rapidement entendre au bas de l'escalier.
Des coups frappés contre les murs résonnèrent dans la maisonnée.
Des bruits sourds se répèterent, manquant de réveiller le reste des endormis.
Un bruit puissant et sourd fit visiblement trembler le plafond du rez-de-chaussée, faisant tomber du même coup de minces colonnes de poussières des poutres et des charpentes du plafond .
Un bruit strident retentit à son tour, contrastant violemment avec le précédent. Comme une vitre brisée par un objet, comme une glace que l'on aurait jeté brutalement contre un mur.



Puis plus rien.



1 ... 2 ... 3 ...

Les secondes se succèdèrent lentement, sans que rien ne viennent plus troubler l'ordre de la taverne.
Les clients se regardaient, sans mot dire.
Les torches brulaient, le feu se consumait, et n'allait pas tarder à s'éteindre par manque de combustible.
Cela faisait un moment que le gérant n'était pas rentré d'être allé chercher son bois ...


Le temps sembla peu à peu reprendre son cours, au ralenti.
Personne ne bougeait plus.
On entendait à nouveau au dehors la pluie qui martelait toit et murs de l'habitation.
Quelque fois, on percevait le son caractéristique que faisait l'enseigne en forme de sanglier quand elle heurtait le pilier qui la soutenait.
Mais rien de plus.



Ce n'est que 5, ou 10 minutes plus tard, qu'un bruit mat trahit un mouvement à l'étage.
Plusieurs raclement se firent entendre, puis des bruits de placard que l'on ouvre et que l'on ferme, de meubles que l'on déplace.
Une porte s'ouvrit ensuite, à en juger par le grincement. C'était le même qu'auparavant.


Les lattes gémissèrent à nouveau. Le pas lourd redescendit l'escalier.
Aucun des clients n'osa lever les yeux sur celui qui s'approchait, faisant mine de se concentrer avec ardeur sur le fond de leurs chopes désespéremment vides, comme si cela aurait suffit à les remplir à ras bord.


Mais tous lorgnaient du coin de l'oeil une image de celui qui marchait là.
Il traversait la salle sans gène apparente.
Quand il sortit de la pénombre de l'escalier, on put voir qu'il ne portait plus de cape. Il était blond, cheveux longs et frisés, reflet sombres dus à la lumière dansantes des torches. Cette même lumière donnait à son visage un air macabre.
Ses traits était fins, et exprimaient pourtant une sèche résignation. Un barbe habillait le bas de son visage.


L'Homme était aussi imposant que l'avait laisser imaginer son entrée dans la taverne.
Il se tenait l'épaule gauche d'une main droite ganté de cuir. du sang ruisselait sur ce même gant, imbibant le tissu de son corsage, glissant sur le cuir qui courait son torse.


Il traversa sans un regard l'étendue de la pièce. Sans lacher son épaule, il ouvrit la porte d'un coup de pied à la puissance mesurée. Cette dernière s'ouvrit légèrement.
Le guerrier fit un quart de tour , et avant qu'elle ne se referme, la poussa de son épaule valide, se dégageant ainsi le chemin de l'extérieur.
L'air de la nuit s'engouffra immédiatement dans la salle, laissant entrer le froid, faisant vaciller les flammes des torches.
Le martellemment de la pluie résonna plus clair que jamais.


Mais 'homme ne sembla pas y préter attention.

Malgré l'orage, il s'engouffra sans hésitationdans l'obscurité, laissant la porte béante donner sur la nuit noire.
Des clapotis, des bruit de pas sur le sol trempé se firent entendre à travers la pluis battante, et s'éloignèrent peu à peu.

Personne ne se leva pour fermer la porte.
Il faisait froid pourtant. Il pleuvait toujours à torrents. Les torches dansaient sous l'effet des courants d'air, menaçant de s'éteindre à tout moment.
Le gérant ne revenait pas.
Plus aucun bruit à l'étage.

Personne ne se leva ...
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